Jordan Sturm portera les couleurs de Beauvais lors d’Intervilles, jeu mythique du paysage télévisuel français. Un rêve d’enfant qui se concrétisera ce jeudi 3 juillet pour cet ingénieur d’études en onconutrition au sein du collège Santé d’UniLaSalle.
« J’ai grandi en regardant Intervilles, alors quand l’occasion s’est présentée, je n’ai pas hésité ! C’était l’opportunité parfaite pour représenter Beauvais, défendre une cause qui me tient à cœur – la lutte contre le cancer – et prouver qu’on peut allier sport, engagement et esprit d’équipe.
La sélection s’est faite en deux étapes : d’abord, l’envoi d’une vidéo de présentation et de motivation d’une minute. Ensuite, les candidats retenus ont passé des tests physiques et de culture générale. C’était intense mais très fun, vu que tout le monde s’encourageait mutuellement, même si nous étions rivaux pour le moment !
Je fais déjà pas mal de sport au quotidien, notamment de la musculation 6 fois minimum par semaine depuis 4 ans, et de la boxe 6h par semaine donc la préparation physique était plutôt dans ma routine. Mais une fois que j’ai été sélectionné, les entrainements spécifiques pour Intervilles, organisés par le service des sports de la ville, mes coéquipiers ou moi-même, ont débuté au rythme d’un ou deux par semaine, afin de travailler notre cohésion d’équipe, notre équilibre et notre cardio. »

Une mise en avant symbolique de la lutte contre le cancer
Pour Jordan Sturm, au-delà d’un jeu qui a marqué son enfance, la participation à Intervilles est un moyen symbolique de mettre en avant la lutte contre le cancer.
« Cela fait bientôt un an que je participe à l'organisation d'ateliers de cuisine pour les patients atteints de cancer, avec un objectif simple : aider à mieux vivre les effets secondaires de la maladie grâce à l’alimentation.
Côtoyer ces patients, découvrir leurs parcours, leurs difficultés mais surtout leur résilience, m’a profondément marqué et inspiré.
Au-delà de ça, je suis convaincu – et les études le confirment – que les soins oncologiques de support (comme la diététique, l’activité physique ou encore l’accompagnement psychologique) devraient être plus visibles et accessibles. Pourtant, 60 à 70 % des patients n’y ont pas accès aujourd’hui.
Alors si ma participation à Intervilles peut aider, même symboliquement, à mettre en lumière cette cause, j’en suis très fier. »