L’éclairage public est un sujet d’intérêt pour les urbanistes et les géographes, en tant qu’outil d’aménagement (Mosser, 2003), en tant que manière de « mettre en lumière » la ville (Deleuil and Toussaint, 2000) ou bien de façon plus critique, en tant que responsable d’un nouveau type de pollution (Challéat, 2010).
Ce sujet a également bénéficié d’une attention sur le plan historique, tout d’abord par sa diffusion dans le Royaume de France (Reculin, 2017) et sur le territoire lyonnais (Deleuil Jean-Michel, 1995). Il a été analysé avec attention, notamment dans le champ d’étude historique des nuits urbaines, en tant que catalyseur d’un nouveau rapport à l’espace nocturne (Schivelbusch, 1993).
L’objet « réseau d’éclairage public » bénéficie donc d’un état de l’art cohérent quant à la manière de l’étudier sur le plan académique.
L’idée de cette présentation est d’analysé son existence en tant qu’objet d’études urbaines, autant sur le plan matériel et rétistique que sur le plan social et politique.
Le fil directeur reprendra les réflexions développées pendant mon travail de thèse, en restreignant l’analyse au seul réseau d’éclairage parisien, dont la circonscription et le pouvoir de témoignage sociotechnique illustrent des dynamiques aux échos relativement généralisables.