Mercredi 10 juin 2020

L’actualité s’est invitée au programme des étudiants du parcours PREVALS (Prévention, alimentation et bénéfices santé – formation d’ingénieur en Alimentation et Santé). Dans le cadre du module « Promotion et éducation à la santé », quatre groupes d’étudiants de 4e année ont présenté leurs plans d’actions autour de problématiques liées à l’épidémie de COVID-19 :

  • Prévenir les risques liés à l’hygiène sanitaire auprès des prisonniers pendant la phase de confinement ;
  • Prévenir les troubles de l’humeur auprès des employés d’un hypermarché pendant la phase de confinement ;
  • Promouvoir l’activité physique auprès des enfants pendant la phase de confinement ;
  • Promouvoir le plaisir de manger auprès des séniors à domicile pendant la phase de confinement.

« J’ai trouvé intéressant de traiter un sujet d’actualités » témoigne Emma Cossez, étudiante de 4e année. « Le confinement peut entraîner des pertes de repères, notamment alimentaires pour certains, ce qui n'est pas sans conséquences. C'est pourquoi nous avons cherché des solutions pour éviter les effets néfastes que peut avoir le confinement sur certaines catégories de populations, avec chacune leur problématique bien spécifique. »

Les quatre sujets n’ont pas été choisis au hasard. Anne-Kathrin Illner, responsable du module, et Corinna Stocky, à l’origine du projet, ont imaginé, avec l'appui de Flore Depeint, responsable du parcours PREVALS, quatre déterminants de la santé différents, autour de quatre publics cibles. Parmi les objectifs de l’exercice, la faisabilité des actions sur le plan opérationnel et la pertinence du plan d’action étaient particulièrement attendues. Un exercice non dénué d’obstacles.

« Mon groupe a travaillé sur la prévention des risques liés à l'hygiène auprès des prisonniers pendant la phase de confinement. J'ai appris que le milieu carcéral présente de nombreuses contraintes, ce qui limite beaucoup les possibilités d'interventions » souligne Emma. « Je retiens surtout que malgré les efforts déployés pour sensibiliser les détenus et pour les impliquer afin de limiter l'incidence du COVID-19, beaucoup de règles restent difficilement applicables en milieu carcéral, où les ressources sont fortement limitées et où surpopulation et promiscuité règnent. »

Surtout, les étudiants ont dû composer avec le confinement. De l’échange d’idées à l’élaboration du plan d’actions, l’intégralité des travaux a été réalisée à distance. Jusqu’à la soutenance orale, réalisé devant les deux enseignantes-chercheuses d’UniLaSalle et de M. Hassani, consultant en Santé publique, prévention et télémédecin et co-animateur du module.