Mercredi 18 novembre 2015
De quoi donner du grain à moudre à nos trois enseignants face aux élèves. Pour Olivier Mégevand, professeur de SVT du lycée Déodat-de-Séverac à Céret, dans les Pyrénées-Orientales, le domaine le plus facile à investir est les TPE (travaux personnels encadrés) : « Certains élèves n’osent pas s’orienter vers des TPE « colorés » géosciences. Pourtant, il y a des choses sympas à faire, notamment sur la déformation des matériaux. Quand mes élèves ne sauront pas quel sujet traiter, je penserai à l’avenir les orienter vers une problématique liée à la géologie ». Quant à Patricia Gomba, elle envisage de consacrer une séance à la présentation des métiers de la géologie : « les visites d’entreprises m’ont donné envie de partager cette expérience avec les jeunes. » « Dans le sud, je n’avais jamais entendu parler de LaSalle Beauvais » conclut Olivier Mégevand. « Grâce à cette formation, je porte un regard neuf sur les métiers de ce secteur et cela a renforcé la nécessité d’en parler aux élèves. » La formation était offerte aux enseignants dont un ou plusieurs élèves ont été lauréats lors de la dernière édition nationale des Olympiades de Géosciences, dont LaSalle Beauvais est partenaire.
mercredi 18 novembre 2015 Onze enseignants en SVT venus de toute la France ont pu découvrir la géologie sédimentaire et ses applications lors d’une formation offerte par LaSalle Beauvais, du lundi 19 au mercredi 21 octobre dernier. Au programme, ateliers, visites d’entreprises (Montupet et Imerys) et découverte des collections géologiques de l’Institut. « C’est une vraie chance qui m’a été proposée » explique Patricia Gomba, professeur de SVT au lycée La Trinité de Lyon. « Nous avons une vision très académique de la géologie, cette formation nous a donnés la chance d’approcher le monde de l’entreprise, et d’apporter du concret à la géologie. » acquiesce Agnès Pointu, professeur au lycée Louis de Broglie à Marly-le-Roi (Yvelines). Tous ont été marqués par les visites d’entreprises. Patricia Gomba a été particulièrement impressionnée par la visite de Montupet, qui produit des culasses d’automobiles : « En une heure, on voit le passage de la matière première à sa transformation, et la pénibilité du travail pour les personnes en contact avec la matière ». « J’ai découvert une réalité économique dont on n’a pas forcément conscience, le fait par exemple que nombre d’usines sont alimentées grâce aux carrières » complète Agnès Pointu, qui a également beaucoup apprécié la visite d’Imerys.