Mardi 20 juin 2017
  Cette approche, d’abord basée sur les données actuelles, a demandé des hypothèses qui devraient pouvoir être confrontées aux recherches à venir. Bien sûr, le néolithique, et donc l’agriculture, ont une place très importante dans l’évolution de l’humanité. Ceci pourrait permettre d’aborder différemment les problématiques de la « modernité » et en particulier du développement durable. » Un travail qui donnera lieu à publication A sujet transdisciplinaire, jury transdisciplinaire :
  • Mathieu Arnoux, agrégé d’histoire - professeur d’Histoire médiévale,
  • Damien Bazin, maître de conférences en économie de l’environnement et du développement,
  • Eric Boëda, docteur en médecine - professeur de paléontologie et anthropologie des techniques,
  • Christophe Goupil, professeur de physique,
  • Xavier Guchet, professeur de philosophie,
  • Charles Lenay, professeur de sciences cognitives et de philosophie des sciences,
  • Sylvie Lupton, professeure en économie environnementale, des déchets et du risque,
  • Michel Sonntag, professeur des universités émérite en éducation, formation, apprentissage en situation de travail.
Mardi 20 juin 2017

Expert référent en sciences de l’agriculture à UniLaSalle, Michel Dubois a soutenu son HDR (habilitation à diriger des recherches) le 28 avril dernier à l’UTC.

Le sujet ? « De l’interaction évolutive de la technique et de l’humain comme prérequis pour l’élaboration d’une théorie générale des processus évolutifs. Applications à l’appréhension des processus d’innovation. »
Une HDR en philosophie, orientation : épistémologie, philosophie des techniques et anthropologie
Selon Michel Dubois, « Son thème central est l’importance fondamentale de la technique dans le processus d’hominisation, d’anthropisation et d’humanisation. L’être humain est un être vivant fondamentalement technique et son émergence provient très probablement d’une orientation technicienne originelle, c’est-à-dire l’orientation à la maîtrise de savoir-faire, qui proviennent d’inventions originelles, anciennes ou nouvelles, qui s’apprennent et peuvent se transmettre. Cette orientation serait apparue très tôt lors de la séparation des lignées des homininés. Cette recherche a aussi comme objectif de valider la possibilité de construire une théorie générale des processus évolutifs. En effet si l’étude montre que l’évolution qui donnera l’humain peut être décrite comme une co-évolution humain – technique, cela signifie qu’une théorie de l’évolution technique est possible et de là l’évolution des nombreuses composantes qui constituent l’humain.