Mercredi 21 septembre 2022

UniLaSalle a présenté ses projets en matière de légumineuses lors du XVIIème congrès de l’European Society of Agronomy, qui s’est tenu à Postdam, en Allemagne.

Le XVIIème congrès de l’European Society of Agronomy a eu lieu à Postdam (Allemagne) du 29 Aout au 2 Septembre, le fil rouge du congrès était les légumineuses avec une session dédiée à ce sujet « Trade-offs of producing protein from crops and livestock ».

Dans ce cadre UniLaSalle a présenté deux projets, sous forme de présentation orale et d’un poster : le projet « Soja Made in Normandie » où le travail présenté portait sur une évaluation du potentiel d’insertion de soja dans les rotations normandes (Unité de Recherche AGHYLE Rouen & Beauvais), et « Calège », où il était question d’évaluer le potentiel de production de légumineuses tropicales dans le Nord de la France (Unité de Recherche AGHYLE Beauvais).

Lors de la session dédiée, un certain nombre de présentations portaient sur le besoin d’incrémenter la production de protéines végétales en Europe et comment réussir à l’échelle continentale-nationale. D’autres portaient sur l’amélioration des itinéraires techniques des légumineuses déjà cultivées pour augmenter le potentiel de production et, un troisième groupe de présentations, s’intéressait à la diversification des systèmes de culture pour augmenter la résilience et la durabilité en incluant des légumineuses.

En conclusion, tout le monde s’accorde sur le fait qu’on n’en produit pas assez de légumineuses en Europe et qu’il reste des efforts à faire pour couvrir nos besoins en protéines végétales. 

 

Des solutions en vue

Les pistes d’amélioration couvraient à la fois l’amélioration des espèces, l’augmentation du nombre des espèces cultivées et sur la compréhension des écarts de rendements encourus par les légumineuses.

De plus, il a été question des différentes échelles sur lesquelles un potentiel est présent pour réussir à augmenter la production de protéine végétale. Toutefois, il a été décelé qu’il en existe un grand écart et un manque de coordination entre les politiques visant à introduire des légumineuses, la création de filières et la volonté, facilité et l’intérêt économique qu’auraient les agriculteurs à cultiver ces protéagineuses en tirant un bénéfice.

 

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