En donnant à la campagne Générations UniLaSalle, vous participez au développement de projets structurants au service de la formation, de la recherche et de l’innovation. Vous encouragez UniLaSalle à poursuivre sa mission d’éducation dans le respect des valeurs lasalliennes, animée par l’ouverture à tous et le développement durable. 

Aider les étudiants dont les ressources financières sont limitées

Aider les étudiants dont les ressources financières sont limitées

En 2022-2023, la Fondation Jean-Baptiste Gagne - UniLaSalle a pu aider plus de 190 étudiants sur l'ensemble des 4 campus, à hauteur de 2 000 € en moyenne.

306 855 €
Bourse au mérite

73 235 €
Bourse Jean-Baptiste Gagne

800 €
Bourse ADREG

42 700 €
Prêts d'honneur & autres

La bourse au mérite

Cette aide est attribuée aux étudiants boursiers, primo-entrants, qui ont obtenu une mention au Bac. Pour en bénéficier en 2e année, ils doivent être classés dans le premier quart de leur promotion au sein d'UniLaSalle.

Pour l'année scolaire 2022-2023, 149 étudiants ont bénéficié de la bourse au mérite pour un total de 306 855 €.

  • Campus d'Amiens : 34 étudiants aidés pour un montant total de 36 100 €
  • Campus de Beauvais : 71 étudiants aidés pour un montant total de 118 090 €
  • Campus de Rennes : 24 étudiants aidés pour un montant total de 49 020 €
  • Campus de Rouen : 20 étudiants aidés pour un montant total de 103 645 €

 

La bourse ADREG

Un coup de pouce financier pour un projet de stage à l'international dans le domaine du développement durable.

Pour l'année scolaire 2022-2023, 2 élèves ont pu être aidés pour un montant total de 800 €.

La bourse Jean-Baptiste Gagne

Ce dispositif d'aide est destiné aux jeunes en grande difficulté financière.

Pour l'année scolaire 2022-2023, 40 étudiants ont reçu une bourse Jean-Baptiste Gagne pour un montant total de 73 235 €.

  • Campus d'Amiens : 13 étudiants pour un montant de 7 500 €
  • Campus de Beauvais : 8 étudiants pour un montant de 8 450 €
  • Campus de Rennes : 2 étudiants pour un montant de 2 400 €
  • Campus de Rouen : 17 étudiants pour un montant de 54 885 €

 

Le prêt d'honneur

Le prêt peut être de 1 000 €, 2 000 € ou 5 000 € à taux 0, sans caution, et est remboursable dans les 4 ans après la sortie de l'école.

Pour l'année scolaire 2022-2023, 9 étudiants ont reçu un prêt d'honneur pour un montant total de  42 700 €. Parmi ces étudiants, 6 ont également reçu une bourse.

  • Campus de Beauvais : 1 étudiant pour un montant de 1 000 €
  • Campus de Rouen : 8 étudiants pour u  montant de 40 700 €

Développer des chaires d'enseignement et de recherche

Les chaires sont des programmes d'enseignement et/ou de recherche soutenus par une ou plusieurs entreprises, pendant 3 ans en moyenne (et très souvent renouvelées), pour répondre pertinemment aux grandes transformations sociétales et écologiques.

Les thèmes des chaires sont choisis au croisement de l'expertise d'UniLaSalle et des enjeux d'une entreprise ou d'un secteur économique. Les sujets de recherche développés dans le cadre des chaires sont d'intérêt général. Les résultats de ces travaux sont communiqués à la société civile (publications, conférences, etc.).

Aujourd'hui, UniLaSalle abrite 12 chaires dont 9 financées par le mécénat, co-construites avec 14 entreprises, qui rapprochent la recherche du monde socioéconomique.

Quelques avancées phares de l'année 2022-2023

Le GéoLab est un espace à vocation pédagogique dédié à l’innovation et la recherche en géosciences. Il est soutenu par la Fondation Dassault Systèmes depuis 2016.

Pour l’année 2022-2023, le GéoLab a pu bénéficier du mécénat de compétences de la
Fondation Dassault Systèmes.

Un cadre de l’entreprise a été présent 1 à 2 fois par mois et a participé à différents
projets :

  • L’organisation d’une Cordée de la réussite dans le cadre du programme Mission Océan, avec des collégiens de Normandie, sur le thème des sciences océaniques et des métiers de la mer ;
  • La transmission de connaissances et bonnes pratiques sur les logiciels de modélisation 3D, la montée en compétences sur de nouvelles solutions de modélisation permettant de travailler sur des formes 3D complexes à partir de paramètres et d’équations. Cet accompagnement a permis par la suite de créer un module d’enseignement à destination des étudiants, à savoir une mineure pour les 4e années sur la modélisation 3D ;
  • L’organisation de rencontres chez Dassault Systèmes entre professionnels et étudiants.

Plus globalement, ce mécénat de compétences a permis de renforcer les liens avec
la Fondation Dassault Systèmes. Une expérience enrichissante donc, qui a beaucoup profité à l’Institut et aux étudiants !

Maschio Gaspardo est un groupe international leader dans la production de machines agricoles pour le travail du sol, le semis, le soin des cultures, la maintenance des espaces verts et la fenaison. En France, Maschio Gaspardo est installé à Beauvais depuis 2020.

Engagé aux côtés d’UniLaSalle depuis 2021, Maschio Gaspardo soutient l’Institut dans sa
mission d’éducation, d’aide aux jeunes et d’amélioration de la recherche. 

AgriLab, financé pour partie grâce au mécénat du Crédit Agricole BriePicardie, est un centre d’innovation collaborative pour l’agriculture, à destination des agriculteurs et de leurs partenaires, ainsi que des étudiants.

Inspiré du mouvement des Fablabs, il promeut l’innovation ouverte et le partage des savoirs et savoir-faire. Dans ce même lieu, il est possible de « fabriquer (presque) tout » avec le minimum de machines… de la conception numérique jusqu’à l’usinage mécanique.

Le rayonnement d’AgriLab se déploie : de nouveaux fablabs agricoles émergent en France
et à l’étranger, s’inspirant de nos pratiques et de notre approche avec le monde agricole.
Nous sommes de plus en plus sollicités pour aider à la création de ces nouveaux lieux, pour
apporter notre expertise ou collaborer sur des projets de prototypage. 

Par exemple, nous avons travaillé avec les équipes de deux projets d’AgriLab, en Tunisie et en Côte d’Ivoire, soutenus par la Fondation Orange.

La chaire a pour objectif de produire et de vulgariser la connaissance sur le management des risques en agriculture, dans un contexte de transition environnementale et sociétale.

En vue de la célébration des 10 ans de la chaire Management des risques en agriculture,
l’année 2022-2023 a été mise à profit pour assurer une continuité dans la recherche, pour
capitaliser les dix ans d’investissement collaboratif entre les chercheurs, les cadres de
Groupama Paris Val de Loire, les étudiants, les réseaux, et pour faire émerger de nouveaux
challenges pour la recherche et la société, surtout avec les défis du changement climatique.

C’est dans cette optique qu’une recherche scientifique et sociétale a été lancée durant cette année, à la fois quantitative et qualitative, sur la mesure de la vulnérabilité de l’agriculture française. Elle a mobilisé d’importants moyens : l’étude quantitative porte sur presque 7 000 exploitations agricoles, et a ensuite été suivie d’une enquête originale et inédite, qui a pour objectif d’embarquer plus d’un millier d’agriculteurs. Cet investissement financier, humain, social, scientifique a comme finalité de mener une recherche à impacts, au service de l’intérêt général. Les résultats seront publiés à la fin de l’étude. 

La chaire a pour mission, grâce à la formation et à la recherche, de contribuer à l’évolution des agroéquipements et de leurs technologies, tout en facilitant leur insertion durable dans les exploitations agricoles. 

L’année 2022-2023 a été marquée par le lancement de la deuxième année du bachelor AgriTEC qui a accueilli 11 étudiants en 1re année et 14 apprentis en 2e année.

Par ailleurs, en juin dernier, a eu lieu l’inauguration de l’atelier AgriTec, un nouvel atelier pédagogique pour les étudiants du bachelor en Sciences et en Ingénierie Agriculture, Numérique et Technologies embarquées, les élèves-ingénieurs du parcours métier AgTech et les futurs professionnels des agroéquipements. D’une superficie de 180 m², l’atelier est doté d’équipements qui seront capables d’offrir une formation pratique aux étudiants dans le domaine des technologies agricoles. Cet environnement moderne est également un lieu de conception et de prototypage d’innovations technologiques. Il permettra aux étudiants de se familiariser avec les dernières technologies agricoles et de se préparer à travailler dans la filière des agroéquipements, pour contribuer aux transitions agronomiques et environnementales. 
Il a pu voir le jour grâce au soutien des partenaires de la chaire (AGCO - Massey Ferguson, la Fondation d’Entreprise Michelin et le Groupe Kuhn) et de la Région des Hauts-de-France, qui a permis l’acquisition de matériel de pointe.

Enfin, 2 articles ont été publiés cette année :

  • « Articulation des agroéquipements avec les nouvelles pratiques agricoles, cas des légumineuses » portée par Souha Kefi sur la base des résultats de sa thèse de doctorat dans le journal Agronomy (Souha et al. 2022)
  • « Trade-off between agronomical and energetical performances during barley sowing varying adjustable parameters in a tractor-tire-tool system » porté par Hamza Mohieddinne, sur la base des résultats des expérimentations réalisées par la chaire AMNT qui visent la recherche d’un compromis entre les performances énergétique et agronomique du semis d’orge sur la base des paramètres réglables par l’opérateur (H. Mohieddinne et al., 2023). 
     

Comprendre les mutations, anticiper les changements et accompagner les acteurs des filières d’élevage, telles sont les ambitions de la chaire Mutation des filières d’élevages et enjeux sociétaux.

Trois enjeux sont particulièrement étudiés : la transition agroécologique, le renouvellement générationnel et la réponse aux attentes sociétales.

L’année 2022-2023 a été marquée par la poursuite des grands chantiers lancés début
2022 :

  • 4 études prospectives sur les différentes filières d’élevage ont dégagé les mutations
    actuelles que connaissent les filières et les différents scenarii d’évolution. Cette réflexion devait explorer les futurs possibles en acceptant de réelles ruptures et aboutir à la fourniture d’éléments permettant d’éclairer les acteurs de la filière pour anticiper et accompagner les changements. Une équipe pluridisciplinaire constituée d’enseignants chercheurs, d’ingénieurs d’étude, de stagiaires et de 3 groupes d’étudiants de 5e année du parcours « sciences animales » du site de Beauvais a été mobilisée. Ces études prospectives ont été basées sur des entretiens semi-directifs avec les acteurs.
  • Après avoir identifié les différents scénarii d’évolution à l’horizon 2030 dans chaque filière d’élevage, des ateliers participatifs ont été organisés. Ils regroupaient les différents acteurs des filières animales afin de leur présenter les résultats des études et de les faire interagir autour des scénarii identifiés. L’objectif était de co-construire ensemble, professionnels, pouvoir public, instituts techniques, organismes de formation et de recherche, le futur des filières d’élevage et de mettre en place des stratégies pour anticiper et se préparer à ce futur.
    4 ateliers participatifs ont été organisés et ont permis de réajuster les scénarii identifiés dans la première phase et de proposer des orientations stratégiques réalistes, pertinentes et alignées avec les enjeux du secteur.
  • La fin de l’année a été consacrée à la rédaction du livrable final, l’élaboration du programme scientifique sur 4 ans et la proposition d’un sujet de thèse avec l’obtention du financement de la région Hauts-de-France. Ce projet de thèse, intitulé « Vers la neutralité carbone : Modélisation économique et environnementale des systèmes d’élevage laitier pour une filière lait climato-intelligente dans la région Hauts-de-France et Bretagne », s’intègre dans l’axe de recherche transition agroécologique et vise à pouvoir réduire les émissions de gaz à effet de serre des élevages laitiers dans chaque région, tout en maximisant les revenus des exploitations, et à identifier les pratiques d’atténuation adaptées pour chaque type d’exploitation, leur potentiel et leur coût. 

Une chaire au service de la transition agroécologique et énergétique à travers l’accompagnement de la professionnalisation de la filière méthanisation, l’amélioration des connaissances et la stimulation de l’innovation.

La fin d’année 2022 a été marquée par l’inauguration et la signature de la chaire le 28
octobre, entre GRDF et l’Institut Polytechnique UniLaSalle.

Un premier pilier de la chaire est la formation des futurs acteurs de la filière aux enjeux d’agroécologie et d’organisation territoriale, et notamment aux enjeux de méthanisation agricole. En effet, un des principaux objectifs de la transition écologique en France est de réduire de 3% par an les émissions de gaz à effet de serre. 19% de ces émissions sont associées à l’agriculture. La production de biogaz en agriculture constitue un des leviers pour atténuer ces émissions. L’un des objectifs est donc de développer des systèmes agricoles producteurs de biogaz respectueux des ressources naturelles, voire bénéfiques pour la biodiversité et la préservation des sols, et en synergie avec la production alimentaire. Les deux acteurs de la chaire ont travaillé à la création d’un module de formation spécifique à la méthanisation agricole. Il sera proposé en décembre 2023 aux étudiants de 5e année ingénieur au travers de la mineure « Valorisation et cycle de vie des coproduits : application à la méthanisation agricole ».

Un second pilier repose sur la recherche appliquée : la chaire ambitionne de mettre en
œuvre une recherche orientée vers la soutenabilité et la résilience des systèmes de production agricole et des territoires. Elle étudiera l’évaluation de la durabilité des systèmes d’exploitation méthanisant en examinant leurs impacts économiques, environnementaux et agronomiques, grâce notamment à l’étude des bilans carbone de ses exploitations et des conséquences sur les propriétés des sols. La réalisation d’outils d’aide à la décision pour l’accompagnement de la transition des systèmes d’exploitation destinés à la méthanisation fera également partie des axes de recherche, ainsi que les processus de perception, de compréhension et d’appropriation des projets de méthanisation par les parties prenantes locales. Dans ce cadre, un premier projet de recherche a été initié : les acteurs ont répondu à un appel à allocation de thèses de doctorat porté par la Région Hauts-de-France.
Cette thèse portera sur la gestion intégrée des digestats de méthanisation en vue d’une
autonomie de fertilisation des cultures. Les travaux de recherche et la thèse débuteront à
l’automne 2023.

Laurence ECOBICHON
Directrice communication & mécénat