Un projet qui cherche à valoriser le travail des artisans boulangers de la grande région Hauts-de-France / Wallonie en proposant la revisite, avec une valeur plaisir et santé, des recettes de certains produits phares de leur vitrine. A ce jour, une quinzaine de recettes, de l’éclair au chocolat au pain au lait en passant par le muffin aux fruits rouges, sont à la disposition des artisans partenaires du projet.

Une équipe de chercheurs pluridisciplinaire met la main à la pâte

Ce projet a mobilisé différents profils d’enseignants-chercheurs d’UniLaSalle. Quand une équipe a apporté son expertise en sciences des aliments, travaillant sur les formulations des produits revisités, une autre équipe a partagé ses compétences en marketing et communication. Deux enseignantes-chercheures ont ainsi travaillé sur l’étude de marché en amont du projet pour aboutir à la définition de concept de produits. Elles ont ensuite partagé le projet à leurs étudiants, élèves-ingénieurs en Alimentation et Santé, spécialisés en marketing, communication et vente. Poursuivant le travail de leurs enseignantes et mettant en application leur cours, ils ont proposé une charte graphique au label « Un grain de plaisir » qui sera apposé sur les vitrines des artisans impliqués, un plan de communication, des influenceurs à suivre et à attirer, etc. ils ont également réalisé des outils de communication tels que des flyers et affiches pour assurer la promotion des produits sur les lieux de ventes. « Par Cette pluridisciplinarité, les étudiants ont pu constater l’intérêt de travailler en synergie », souligne Corinna Stocky, EC en MK.

L’implication des étudiants pour apporter un autre regard sur un projet de recherche

L’ambition du projet a nécessité l’accompagnement de l’équipe pilote par une agence de communication. Laquelle est intervenue auprès des étudiants pour partager son expertise. Des ateliers ont permis aux élèves-ingénieurs d’apporter leurs connaissances en sciences de l’aliment à l’expertise des communicants. Une association qui fait sens pour le corps enseignant. 

L’artisanat un secteur d’activités d’avenir pour nos ingénieurs ?

Le projet aura également eu le mérite de faire découvrir l’artisanat comme un secteur d’activité où les ingénieurs peuvent trouver leur place. Alors qu’un grand nombre d’étudiants de tourne spontanément vers l’industrie agro-alimentaire, la contribution de certaines jeunes au projet AVENIRS aura créé des vocations ou des déclics pour leur recherche d’emploi à venir. « Nous avons constaté un nouvel intérêt pour des chambres de métiers, des structures syndicales où les ingénieus trouvent toute leur place, poursuite Corinna Stocky. Certains jeunes ont trouvé particulièrement intéressant de travailler avec les artisans boulangers-pâtissiers partenaires du projet ». C’est ainsi qu’une élève-ingénieure a suivi un CAP en boulangerie en parallèle de sa dernière année de cycle ingénieur. Une autre étudiante a choisi de réaliser un stage aux côtés de la chef de projet avec pour projet le déploiement de la communication sur les réseaux sociaux, la création de fiches produits, la préparation d’événement structurant pour le projet.